Pollens, des solutions naturelles existent !

Le pollen est de retour ! Découvrez les alternatives naturelles pour vous aider a y remédier.

Aaaaatchoum ! Et voilà, c’est reparti : yeux qui piquent, nez qui coule, maux de tête, éternuements à répétition… Mes allergies au pollen sont de retour ! Normal – me direz-vous – puisque le Printemps a démarré en avance et les pollens aussi !

Je vais donc reprendre comme chaque année mon traitement antihistaminique pour calmer ces symptômes et éviter d’avoir mes yeux à nouveau tout gonflés. Cependant, l’an dernier, certains remèdes naturels complémentaires m’ont vraiment simplifié la vie au quotidien. 

Quels sont les remèdes naturelles contre l’allergie au pollen ?

La prévention quotidienne

Ça reste la meilleure approche face aux allergies saisonnières. Un nettoyage nasal régulier avec une solution saline élimine efficacement les particules de pollen. L’utilisation d’un masque lors des activités extérieures réduit considérablement l’exposition aux allergènes.

Les aliments riches en vitamine C,

Comme le kiwi ou les agrumes, renforcent naturellement les défenses immunitaires. Une cure de probiotiques aide à réguler la réponse allergique de l’organisme. 

La désensibilisation progressive au pollen 

Avec du miel local, débutée deux mois avant la saison pollinique, permet de renforcer la tolérance aux pollens environnants. Privilégiez les sorties matinales quand le taux de pollen dans l’air est au plus bas, et gardez les fenêtres fermées aux heures les plus chaudes.

Le traitement homéopathique, un allié contre l’allergie au pollen à ne pas négliger

En prévention, en complément ou dans l’attente d’une consultation médicale, un traitement homéopathique peut être utilisé pour lutter contre certains symptômes de l’allergie.

Pour prévenir les allergies durant la période de pollinisation, prendre une dose de Pollens 30ch par semaine, deux à trois mois avant et pendant toute la période, est recommandé.

Ensuite, selon les symptômes présentés, un protocole thérapeutique différent sera appliqué :

  • Face à tout syndrome allergique général, il sera recommandé de prendre systématiquement en association : Pollens 15ch, Apis mellifica 9ch et Poumon histaminum 15ch.
  • Si l’écoulement nasal est abondant et irritant, que vos yeux picotent et larmoient, Allium cepa 9ch sera alors ajouté.
  • Si l’écoulement nasal est normal, peu irritant, et si le larmoiement est irritant, c’est Euphrasia 5 ch qui remplacera Allium cepa.
  • Si le palais démange, Sabadilla 9ch finira de compléter le traitement.

Plus confidentiel, le traitement à base de macérat glycériné 1dh de bourgeons de Cassis (Ribes nigrum) pourra vous être prescrit en prévention comme en curatif. Ce dernier est traditionnellement utilisé comme anti-inflammatoire sur les problèmes articulaires et comme anti-allergique. Quelques gouttes dans un peu d’eau deux fois par jour suffisent. Attention, ce-dernier est contre-indiqué chez l’enfant, la femme enceinte et les personnes en phase de sevrage alcoolique. N’hésitez pas à demander conseil auprès de votre médecin.

Les plantes à la rescousse, des remèdes pour l’allergie au pollen

Certaines plantes présentent un intérêt pour lutter contre les allergies et viennent, notamment, renforcer l’efficacité du traitement antihistaminique sur certains symptômes.

  • Le Plantain

Il existe plusieurs espèces de Plantains (Plantago major, Plantago lanceolata, Plantago Psyllium) qui présentent tous les mêmes vertus médicinales.

Traditionnellement connus pour leurs propriétés antibactériennes, émollientes et anti-inflammatoires sur les muqueuses, ils sont aussi un excellent produit contre la toux grâce à leur action anti-spasmodique. Ils soignent les allergies oculaires et cutanées, leur usage d’ailleurs le plus répandu est le lavage des yeux fatigués ou atteints de conjonctivite.

Par conséquent, on le conseillera avec du Cassis en cas de rhume des foins, avec ou sans congestion oculaire, au moins un mois avant l’arrivée des pollens auxquels on est sensible.

En infusion, en usage externe, en cataplasme, le plantain agira différemment selon le mode d’administration choisi. N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien pour les posologies. Sachez par exemple que la tisane de plantain est déconseillée chez la femme enceinte et l’enfant de moins de 6 mois.

  • La grande Camomille

La Partenelle ou la grande Camomille ne doit pas être confondue avec la camomille allemande ou la camomille romaine qui n’ont pas les mêmes propriétés.

Celle-ci est appréciée pour son action efficace contre les maux de têtes, l’absence de menstruation ou les douleurs rhumatismales. Elle peut être utilisée en infusion ou sous forme de gélules de plantes pour lutter contre les maux de tête déclenchés fréquemment par les allergies au pollen.

Elle ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte et les personnes allergiques aux plantes appartenant à la famille des astéracées (comme la marguerite, ou le pissenlit). Ayant également des effets antiplaquettaires, il est déconseillé de la consommer avec des plantes, des compléments ou des médicaments ayant une action anticoagulante ou antiplaquettaire.

N’oubliez pas : les plantes sont nos amies… sous certaines conditions ! N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin en cas de doutes.

Et les huiles essentielles pour soulager l’allergie au pollen

Certaines huiles essentielles peuvent vous apporter un certain confort respiratoire. Sans être exhaustif, je vous parlerai ici de deux huiles essentielles de la famille des camomilles.

  • L’huile essentielle de Tanaisie annuelle (Tanacetum annuum)

D’une belle couleur bleue, cette huile essentielle est un puissant antihistaminique. Il est recommandé d’en mélanger une à deux gouttes dans un peu de miel et d’avaler de ce mélange deux à trois fois par jour pendant sept jours. Il est également possible de l’appliquer pure, une à deux gouttes localement sur une inflammation ou une éruption cutanée. La tâche bleue qui se forme alors s’estompe au fur et à mesure de l’absorption par la peau. Elle est contre-indiquée chez la femme enceinte, allaitante, l’enfant de moins de 3 ans (moins de 7 ans pour la voie orale)

  • L’huile essentielle de Camomille Matricaire (Matricaria recutita)

Cette plante est connue pour ses vertus anti-inflammatoires et antispasmodiques. Son huile essentielle est plus puissante encore. L’huile essentielle de Camomille Matricaire efficace dans les problèmes de peau, d’inflammation urinaires, digestifs ou de douleurs menstruelles. Dans le cas d’une manifestation allergique, elle agit particulièrement sur les inflammations et démangeaisons cutanées et en interne sur l’état allergique global par son action antispasmodique.

Ainsi, en cas de rhinite ou d’éternuements à répétition, appliquez avec le pouce une goutte sur votre palais matin et soir ou bien respirez quelques secondes le flacon ouvert. Attention, son usage est proscrit chez la femme enceinte, l’enfant de moins de 1 an et les personnes allergiques aux plantes appartenant à la famille des astéracées.

Les huiles essentielles comme les plantes sont à manier avec précautions. Nous sommes tous d’accord, la première étape – surtout quand on connaît l’origine de nos allergies – est d’essayer de supprimer l’exposition aux allergènes . Les traitements viennent en complément pour vous soulager. N’hésitez pas à demander conseil à un spécialiste pour vous accompagner.

Questions fréquentes

Comment soigner l’allergie au pollen naturellement ?

La vitamine C représente un excellent antihistaminique naturel. Un jus d’orange frais le matin renforce votre système immunitaire face aux allergènes.

Les bons réflexes quotidiens font aussi la différence : portez des lunettes de soleil à l’extérieur, lavez vos cheveux chaque soir pour éliminer le pollen accumulé et surveillez les alertes polliniques du RNSA avant vos sorties.

L’alimentation joue un rôle majeur dans la prévention. Les aliments riches en quercétine comme les oignons rouges ou les pommes diminuent la production d’histamine. Un vinaigre de cidre dilué dans de l’eau tiède, à raison d’une cuillère à café chaque matin, aide à réduire les écoulements nasaux et la congestion.

Une cure de désensibilisation progressive avec du miel local, débutée deux mois avant la saison pollinique, renforce naturellement vos défenses.

Comment enlever le pollen sur soi ?

Une douche rapide en rentrant chez vous constitue la méthode la plus efficace pour éliminer le pollen accumulé durant la journée. Pensez particulièrement à bien rincer vos cheveux, véritables capteurs de particules.

Adoptez le réflexe de changer vos vêtements dès votre retour à la maison. Les textiles conservent le pollen et risquent de contaminer votre intérieur. Placez directement ces habits dans le panier à linge sale.

Un nettoyage du visage à l’eau fraîche, suivi d’un mouchage doux, permet d’éliminer les résidus de pollen autour des yeux et dans le nez. Pour une action renforcée, utilisez un spray d’eau de mer qui nettoie en profondeur vos voies nasales.

Les porteurs de lentilles de contact gagneront à les retirer et nettoyer leurs yeux avec du sérum physiologique pour un soulagement optimal.

Comment calmer une allergie respiratoire sans médicament ?

Le lavage de nez à l’eau salée apaise rapidement les symptômes allergiques. Mélangez une cuillère à café de sel marin dans un verre d’eau tiède, puis rincez délicatement vos narines avec cette solution.

La respiration alternée par les narines, pratiquée 5 minutes matin et soir, réduit la congestion nasale et apporte un soulagement immédiat. Un massage doux des points de pression autour du nez diminue aussi les désagréments.

Les compresses de camomille refroidies sur les yeux soulagent les démangeaisons oculaires. Une infusion d’ortie, bue deux fois par jour, renforce naturellement vos défenses face aux allergènes.

Un masque facial en tissu protège efficacement nez et bouche lors des pics polliniques. Placez quelques gouttes de lavande vraie sur ce masque pour profiter de ses vertus apaisantes.

Combien de temps dure une allergie au pollen ?

La durée d’une réaction allergique varie selon le type de pollen. Les allergies aux pollens d’arbres surviennent dès février avec le bouleau et le cyprès, puis s’estompent vers mai.

Les graminées prennent ensuite le relais de mai à juillet, période particulièrement intense pour les personnes sensibles. L’ambroisie ferme la marche d’août à octobre dans certaines régions.

Un même individu peut réagir à plusieurs types de pollens, prolongeant sa période de sensibilité sur 6 à 8 mois. Les variations climatiques modifient ces calendriers : le réchauffement tend à rallonger les saisons polliniques, avec des pics d’intensité plus marqués. Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique publie des bulletins hebdomadaires pour anticiper ces périodes.

Comment savoir si on est allergique au pollen ?

Les symptômes caractéristiques se manifestent rapidement après une exposition : nez qui coule, éternuements répétés, yeux rouges et irrités, gorge qui gratte. La respiration devient parfois sifflante, accompagnée d’une toux sèche.

Pour confirmer le diagnostic, consultez un allergologue qui réalisera des tests cutanés spécifiques. Une petite quantité de différents pollens sera déposée sur votre peau pour observer les réactions. Un test sanguin peut également mesurer la présence d’anticorps spécifiques.

La concordance entre l’apparition des symptômes et la présence de pollens dans l’air constitue un indicateur fiable. Notez vos réactions dans un carnet pour faciliter le diagnostic médical. Votre professionnel de santé pourra alors établir un protocole de traitement adapté à votre sensibilité.

prix bas tous les jours
votre pharmacieà votre écoute :
programmelafidélité
pharmacie en lignefrançaise certifiée
Retour en haut